LETTRE SUD vendredi 27 juin

1) Retraites : pour la suppression de toutes les décotes
Pétition
à signer en ligne de la
Fédération SUD
éducation - Juin 2014
Publié le jeudi 26 juin 2014 sur http://www.sudeducation.org/Retraites-pour-la-suppression-de.html
Depuis 1993,
les « réformes » du
système de
retraites se suivent et se ressemblent. Toutes ont conduit à
un allongement de
la durée de cotisation pour prétendre
à une retraite à taux plein. Toutes ces
réformes ont conduit à une baisse des pensions
pour la majorité des salariés.
L’instauration d’une décote pour les
salariés du privé en 1993 et les
fonctionnaires en 2003 est la cause première de la
paupérisation d’une frange
croissante de retraités.
Nombre de
salariés et en premier lieu
beaucoup de femmes, celles et ceux qui ont connu des
périodes de chômage,
celles et ceux qui sont entrés tard dans la vie active,
celles et ceux qui ont
connu la précarité salariale, celles et ceux qui
ont connu le secteur privé
avant de faire carrière dans la fonction publique, toutes
celles là et tous
ceux là voient non seulement leur pension réduite
lorsqu’arrive l’âge de la
retraite mais toutes et tous se trouvent doublement punis
d’une décote de 1,25%
par trimestre manquant.
Ainsi 40% des
salariés du public et du privé
n’ont pas le nombre d’années de
cotisation suffisant pour bénéficier
d’une
retraite à taux plein et subissent une décote.
Ainsi une retraitée sur trois perçoit moins de
700 EUR quand la moitié des
retraités perçoivent une pension nette
inférieure à 1000 EUR.
Ainsi des
milliers de salariés sont obligés
de poursuivre leur activité au-delà de
l’âge possible de départ en retraite et
cela simplement pour prétendre à une retraite
décente.
Nous savons que
la richesse produite par le
travail permettrait de financer la retraite à 60 ans
à 75% après 37,5
annuités de cotisation. C’est un choix de
société et c’est une question de
rapport de force. Mais dans l’immédiat, la
suppression de toutes les décotes
mettrait fin à l’injustice d’une
« double peine », permettrait
à de
nombreux salariés de ne pas vieillir au travail, offrirait
autant d’emplois à
des jeunes pour qui le chômage ne doit pas constituer un
passage obligé et
rétablirait un peu de confiance dans un système
de retraite par répartition
dégradé.
Supprimons
toutes les décotes
Pour
signer, cliquer ici .
2)
M. Hamon, généralisez les ABCD de
l’égalité !
Tribune
signée
par le Collectif éducation contre les LGBTphobies en milieu
scolaire et
universitaire (regroupant FCPE, Fep-CFDT, Ferc-CGT, FSU, Sgen-CFDT, SUD
éducation, UNEF, FIDL, UNL)
Nous,
associations
de promotion de l’égalité
femmes-hommes, association de parents
d’élèves,
syndicats des personnels de l’Éducation nationale,
d’étudiant-es et de
lycéennes, attendons de ied ferme l’annonce de la
généralisation du dispositif
des « ABCD de
l’égalité »,
à la veille des déclarations de Benoît
Hamon sur le sujet.
Nous voulons la
généralisation des ABCD parce
qu’ils sont efficaces ! Ils interrogent les
nseignants et enseignantes sur leurs représentations et
leurs pratiques. Ils
questionnent les nfants sur leurs imaginaires et leurs projections,
d’eux-mêmes
et des autres. Et mettre en cause les stéréotypes
de sexe, c’est enrayer la
machine à inégalités ! Les
ABCD font vivre concrètement et idéal
d’égalité, fièrement
affiché sur les frontons de nos écoles publiques.
Nous voulons la
généralisation des ABCD parce que le
bilan des 30 ans de politiques publiques
d’éducation à
l’égalité est insuffisant et
qu’il y a urgence à agir !
A-t-on besoin de rappeler qu’aujourd’hui encore, la
majorité des femmes est
cantonnée dans moins de 15% des filières
professionnelles ? Que malgré
leur fort taux de réussite scolaire, les femmes gagnent
encore 27% le moins que
les hommes ? A quoi bon inciter les lycéennes
à s’orienter vers des
filières d’ingénieur si les
stéréotypes de sexe ne sont pas
déconstruits ?
N’est-ce pas le rôle de
l’école ?
UN MONDE SANS
DISCRIMINATION SEXISTE
Nous voulons la généralisation des ABCD
parce que nous attendons depuis trop
longtemps une légitimité institutionnelle et
perdons patience ! Nous
portons tant bien que mal et à bout de bras
l’égalité depuis des
décennies.
Chacun à notre niveau, nous organisons des
journées de l’égalité par
ci, des
réunions de sensibilisation par là. Sans moyen
humain ou financier à hauteur de
cet enjeu.
Portés par notre
volonté de construire un monde sans discrimination sexiste.
Nous avons
aujourd’hui besoin d’un appui, de poser les
fondamentaux qui nous permettent de
poursuivre notre action.
Nous voulons la
généralisation
des ABCD parce que renoncer aux engagements est
désastreux pour la démocratie
et qu’il en va du bien-être des enfants. Votre
volonté affichée de faire de
l’égalité un marqueur identitaire de
votre politique a soulevé l’espoir de voir
se concrétiser le projet de progrès qui nous
rassemble : faire grandir
cette société égalitaire. Cette
volonté pourrait donc être tuée par le
lobbying
de quelques organisations réactionnaires, dont le projet ne
trouve aucune
convergence avec celui que vous nous aviez promis de
défendre ?
Nous voulons la
généralisation des ABCD parce que ce
dispositif est innovant. Il est salutaire.
Et il a fait ses preuves sur le terrain. Il sera
complémentaire des efforts à
poursuivre sur la formation initiale et continue des enseignant-e-s et
sur les
programmes. Car pour changer d’échelle enfin, il
faut des temps dédiés au
sujet, des outils dédiés, un accompagnement des
enseignant-e-s dédié, et un
véritable portage politique ! C’est en
articulant une action transversale
– programme et formation des enseignants - et
spécifique - dispositifs dédiés
en classe - que l’égalité progressera.
M. Hollande,
M. Valls, M. Hamon, Mme Vallaud-Belkacem,
vous allez
prochainement décider du sort qui sera
réservé à ce dispositif de
l’égalité.
Nous comptons sur vous pour poursuivre la politique
d’éducation à
l’égalité, la
déployer à l’ensemble du territoire, et
l’inscrire dans la durée. Cette
politique passe notamment par la généralisation
des ABCD.
Voir les premiers
signataires sur le lien : http://www.sudeducation.org/M-Hamon-generalisez-les-ABCD-de-l.html
3)
Réunions d’information syndicale :
courrier intersyndical au ministre pour rétablir les
enseignants dans
l’exercice de leur droit syndical :
SNUipp,
SE-UNSA, CGT éduc’action, SGEN-CFDT, SUD
éducation, FNEC-FP FO
Le 16 juin
dernier, au Comité technique
ministériel, les organisations syndicales ont unanimement
exprimé un vote
défavorable au sujet du projet
d’arrêté sur le droit syndical...
Suite sur le site de
4)
Simplification
des tâches des directeur(trice)s d’école
Les discussions
qui se sont tenues en 2013 au sein du groupe
métier « directeur
d’école » ont relevé
l’alourdissement des charges
des directeurs d’école et acté la
nécessaire élaboration de protocoles de
simplification.
Les groupes de
travail se sont intéressés aux multiples
activités
qui sont susceptibles de créer une surcharge de travail
administratif dressant le constat de difficultés
rencontrées dans
plusieurs domaines :
-
La
gestion lourde et complexe des nombreux méls quotidiens
-
La
multiplication des tâches de saisie dans des applications
jugées
inconfortables : BE1D, AFFELNET, BAOBAC, enquêtes
nationales ou locales,
sur applications particulières …
-
Les
sollicitations fréquentes des partenaires de
l’école : les communes, les
parents, les associations …
-
Les
procédures de prévention /
sécurité.
-
Autres
tâches variées citées :
l’accueil des enfants handicapés (et plus
particulièrement le cas des classes spéciales),
le tutorat des EAP et des
enseignants stagiaires, la mise en place des APC, celle de
l’aide
personnalisée, ou l’organisation des stages de
remise à niveau…
-
La
mise en place de la réforme des rythmes scolaires
-
La
sous- utilisation de l’application
« base-élève »
par les services
des communes augmente la charge pesant sur les écoles.
-
Le
relatif isolement de l’exercice de la fonction de certains
directeurs, éloignés
de la circonscription et des autres écoles
Plusieurs
pistes de simplification sont
actuellement en cours de réflexion
Un
comité de pilotage, composé de
représentants des directions d’administration
centrale, de représentants des
services académiques et de directeurs
d’école, doit élaborer un
« protocole national de
simplification » ; l’annonce en
sera
faite en réunion des recteurs le 15 juillet prochain.
5)
Déclaration
sur
le Partenariat
transatlantique de commerce et d'investissement (adoptée
par le Comité du CSEE le15 Avril 2014)
Le
Comité syndical européen de
l'éducation (CSEE) s'inquiète des
conséquences du Partenariat
transatlantique de commerce et d'investissement actuellement en cours
de
négociation entre les Etats-Unis et l'UE.
Le CSEE demande
à
Le CSEE
accueille favorablement la consultation publique de
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