LETTRE SUD vendredi 4 avril 2014

1ER
DEGRE
1)
Recours contre Base élèves : appel à
la solidarité financière
Dans la
première quinzaine
d’avril vont avoir lieu trois nouvelles audiences concernant
le fichier Base
élèves devant trois tribunaux administratifs
différents : Lyon, Versailles et
Bastia.
Il s’agit de saisines effectuées par des parents
d’élèves ayant fait valoir
leur droit d’opposition au fichage de leurs enfants dans le
fichier Base élèves
et s’étant vus opposer une fin de non recevoir par
les Inspecteurs d’Académie,
malgré la décision du Conseil d’Etat
à ce sujet.
Le Collectif National de Résistance à Base
Elèves (CNRBE) lance un appel à la
solidarité financière pour soutenir ces
démarches juridiques.
Lire l'appel sur le site du CNRBE au lien suivant : http://retraitbaseeleves.wordpress.com/2014/04/02/trois-nouveaux-recours-contre-base-eleves-appel-a-la-solidarite-financiere/
2)
Rythmes scolaires : on ne lâche pas
l’affaire !
La
fédération SUD éducation soutient les
mobilisations locales qui ne sont pas
terminées !
Nous proposons à toutes les écoles
d’adopter dans leurs conseils une motion
rappelant leur opposition à la réforme. Nous les
invitons notamment à écrire
aux nouveaux conseils municipaux pour leur demander de refuser de
mettre en
œuvre cette réforme à la
rentrée prochaine, et de à voter un
vœux pour obtenir
sa suspension, son abrogation, et une autre réforme pour
l’école. Nous
proposons à toutes les écoles de manifester leur
opposition à cette réforme,
par l’apposition de banderoles, d’affiches, etc.
L’objectif
est de
faire entendre que, qui que soit le/la ministre de
l’éducation, le dossier
n’est pas clos.
Il
s’agit de créer
les conditions pour une remobilisation, qui devra passer par des
rassemblements, la grève...
Modèle
de motion
pour les écoles : « rythmes
scolaire, on ne lâche pas
l'affaire » :
Le conseil [d'école / des maîtresses et des
maîtres] de l'école … continue
d'affirmer son opposition à la réforme Peillon
des rythmes scolaires.
Cette réforme a été imposée
malgré l'opposition d'une grande majorité des
personnels, des mobilisations importantes, des grèves
historiques.
Elle ne va dans le sens de l'intérêt ni des
élèves ni du service public. Elle
induit des inégalités accrues. Elle complique la
vie des parents. Elle dégrade
les conditions de travail de tous les personnels (enseignant-e-s, ATSEM
et
agents municipaux, personnels d'animation...).
Nous demandons la suspension de son application, l'abrogation du
décret, et une
tout autre réforme pour une autre école,
égalitaire et émancipatrice.
Nous demandons à la municipalité de signifier au
ministère son refus de mettre
en œuvre cette réforme à la
rentrée prochaine.
Le débat sur les rythmes scolaires n'est pas clos, le
ministère doit
l'entendre.
3)
Courrier intersyndical concernant les RIS dans le 1er degré
mercredi 2
avril 2014
Monsieur
le Ministre,
Le projet d’arrêté relatif à
l’exercice du droit syndical qui nous a
été soumis
propose de passer de deux à trois le nombre de
réunions d’information syndicale
annuelles pour les professeurs des écoles. En cela, ce texte
constitue un
premier progrès.
Il reste maintenant à définir dans une prochaine
circulaire d’application les
modalités pratiques de mise en œuvre de ce droit.
Depuis 2008, sous la
précédente majorité, les
possibilités de participer aux réunions
d’information
syndicale ont été limitées aux seuls
temps consacrés à la concertation des
équipes et aux formations en circonscriptions. Rien dans la
réglementation
n’imposait une telle restriction, sauf la volonté
de vos prédécesseurs de limiter
le rôle et la place des organisations syndicales. Cette
situation doit changer.
Les enseignants du second degré ont le droit de participer
à des réunions
d’information syndicales sur leur temps consacré
à la prise en charge
d’élèves.
Pourquoi devrait-il en être autrement pour les professeurs
des écoles ?
En conséquence, nous demandons à ce que dans la
circulaire d’application, les
enseignants des écoles retrouvent la possibilité
de participer aux trois
réunions d’information syndicale sur
l’ensemble de leur temps de service
incluant donc le temps devant élèves.
Dans le cadre du dialogue social, nous souhaitons que les nouveaux
droits pour
nos collègues se concrétisent pour la
rentrée prochaine.
Nous vous prions de croire, Monsieur le Ministre, en
l’expression de nos
salutations
respectueuses.
SUD Education SNUipp-FSU SE-UNSA
SGEN-CFDT UNSEN Educ’ActionSNUDI-FO
4)
Loi Debré" : quand la puissance publique finance sa
propre
concurrence
SUD
éducation appelle à signer la pétition
contre le financement public de l’école
privé
C’est ce qui se passe depuis plus de 50 ans avec la Loi
Debré de 1959 qui
organise le financement des écoles privées sous
contrat d’association avec
l’État. 97% des établissements
privés –soit 7891 en 2012-ont signé un
tel
contrat pour profiter de la manne : paiement de leurs 135 000
enseignants
et de leur formation sur le budget de l’Éducation
Nationale ; paiement de
l’ensemble de leurs frais pédagogiques et de
fonctionnement (entretien,
chauffage, électricité, mobilier…) par
les collectivités territoriales
(communes pour les écoles, département pour les
collèges, région pour les
lycées) ; paiement dans le second degré
d’une partie des investissement
immobiliers pour extension ou construction. Il en coûte 7,11
milliards EUR au
budget Éducation pour 2014 auxquels il faut ajouter 566,6
millions au budget de
l’Agriculture et 79,6 millions au budget de
l’Enseignement Supérieur et de la
Recherche. De nombreux départements et Régions
financent de façon inégale les
investissements immobiliers des établissements
privés sans obligation légale.
Des communes versent un « forfait
communal » non obligatoire pour les
classes maternelles et qui pourrait être fortement
diminué pour les
autres classes.
[1] voir
dossier spécifique
Pour lire la suite de l’article et signer la
pétition en ligne
http://www.sudeducation.org/Loi-Debre-quand-la-puissance.html
2d
DEGRE
1)
Le
changement maintenant, c'est consternant !
Le
discours de François
Hollande et la nomination de Manuel Valls, démontrent
à quel point cette
majorité gouvernementale assume pleinement les
dégâts économiques et sociaux que
produit sa politique libérale et
d’austérité.
Le
communiqué de Solidaires "Le changement
dans la
continuité : consternant !",
à lire
au
lien suivant : http://www.solidaires.org/article47669.html
2)
STATUTS : Une réforme
oui, mais pas celle là
Le projet de reforme de nos statuts a
été présenté au
Comité Technique Ministériel du 27 mars.
Le décret sur les statuts et les
missions des
enseignants du 2nd degré a été
adopté : 5 voix pour (UNSA et SGEN-Cfdt), 4 voix
contre (SUD, CGT, FO et SNUEP), 6 abstentions (SNES-SNUIPP-SNEP). Il
s'appliquera à compter de la rentrée 2015, sauf
ce qui concerne l'éducation
prioritaire qui s'appliquera à la prochaine
rentrée.
IL S’AGIT DU SERVICE D'ENSEIGNEMENT ET
MISSIONS
LIÉES :
Le nouveau décret
prévoit désormais deux types d'obligations de
service :
·un service devant
élèves dont le maximum hebdomadaire reste
inchangé, y compris pour les
documentalistes.
·les missions non
quantifiées liées au service d'enseignement (la
préparation des cours, l’aide,
le “suivi du travail personnel des
élèves”,
l’évaluation, l’orientation, les
relations avec les parents, le travail au sein
d’équipes pédagogiques, le
travail en équipes pluri-professionnelles...)
Vous
trouverez ce que dit
SUD, nos
amendements
et revendications et POURQUOI
SUD A VOTÉ CONTRE CE TEXTE sur
la
page de notre site :
http://sudeducation12.org/second-degre/article/statuts-une-reforme-oui-mais-pas
C’est sur le
terrain et par nos luttes que nous construirons une autre
école !
Agenda
militant
mercredi
16 avril 18h 30
Salle
Descartes (salles du parking Foch) à Rodez
Réunion
du collectif Stop
TAFTA
12
Le
grand marché transatlantique ne se fera pas !
Membres
du Collectif « Stop
TAFTA 12 »Attac
Rodez et Villefranche, NPA, PG,
Solidaires, Collectif "Non gaz de schiste ouest Aveyron", Front de
Gauche Villefranche.
Vous
trouverez le BULLETIN D'ADHESION POUR L'ANNEE 2013-2014 sur
notre site,
il n'est jamais trop tard ! :
http://www.sudeducation12.org/IMG/pdf/bull_d_adhesion_2013-2014.pdf
Nous
vous rappelons que la cotisation n'est plus déductible des
impôts, mais vous
donne droit à un crédit d'impôt, ce qui
veut dire que même si vous ne payez pas
d'impôt, l'Etat vous rembourse 66% de votre cotisation)
article
23 de la loi n° 2012-1510 du
29 décembre 2012 de finances rectificative pour 2012
Sud
Education12
http://www.sudedication12.org
sudeducation12@wanadoo.fr
Tel : 05 65 75 99 96
Se
désincrire