Ne laissons pas déconstruire le lycée professionnel !
Non
à la décentralisation de
l’enseignement professionnel !
Nous voulons plus de cours et moins
d’entreprise ! De la contre-réforme
du Bac pro 3 ans à la prétendue loi sur la
“refondation” de l’école
c’est près
de 1000 heures de formation scolaire qui ont été
supprimées sur un cursus…
quand les stages en entreprise sont par contre en augmentation
constante :
24 semaines, soit 6 mois, nous promet Mr Peillon !
Dans le même
temps, les conditions de travail se sont considérablement
dégradées pour les
enseignant- es en lycée professionnel : fini les
dédoublements,
augmentation des effectifs-classe, toujours plus de CCF,
mobilité forcé et
obligation de reconversion dans certaines disciplines… Et
ça ne va vraiment pas
s’améliorer !
Non à la
nouvelle carte des formations !
L’ouverture et la fermeture des sections de formation arrêtée par la Région c’est livrer le service public au bon vouloir des entreprises du bassin d’emploi
- Appauvrissement de la carte des formations
- Inégalités entre les Régions
- Suppression de postes et fermetures sections, de LP et/ou transformation en CFA
- Voeux d’orientation des élèves non respectés
Non à
l’alternance !
Le gouvernement prévoit un développement
accru de l’apprentissage dans les
formations initiales
— Refusons les parcours mixés :
ni 1+2, ni 2+1 (1 an ou 2 sous statut
scolaire puis 1 an ou 2 ans en apprentissage)
Non à la mixité des publics (élèves, apprentis, adultes en formation continue… dans la même classe !)
Non à
l’annualisation du temps de travail
Service public d’orientation en grand danger de
disparition :
Nous refusons la régionalisation des COPet voulons
un service public
d’orientation au service des
élèves !
La Refondation
Peillon, ce n’est pas celle que nous voulons !
Voilà
pourquoi nous sommes en grève !
Tous en
grève le 31 janvier !
Non à la
décentralisation DE L’ENSEIGNEMENT
PROFESSIONNEL !
- Le jeudi 31 janvier, avec toute la fonction publique, les personnels des LP sont appelés à la grève par la CGT éduc’action, le Snetap, le Snep et le Snuep-FSU et SUD éducation. C’est la première étape d’une mobilisation de plus grande ampleur qu’il faut construire sur le terrain, à la base, dans des assemblées générales de personnels.