Salaire, emploi, retraite : contre la régression sociale...Réagissons !

Dans
le cadre de l'ANI (accord co-signé
par
le MEDEF et certains syndicats) que le gouvernement veut
maintenant graver
dans la loi, notre employeur pourra baisser
nos salaires jusqu'au niveau du SMIC et nous imposer des mutations
forcées sans
que nous ne puissions refuser au risque de licenciement !
Pour
la première fois depuis
30 ans le pouvoir d'achat est en baisse
: nos
salaires sont bloqués alors que les impôts et les
prix continuent à augmenter.
Résultat, la pauvreté progresse !
Conséquence,
le chômage atteint des sommets et la
précarité explose, puisque nous sommes de
plus en plus nombreux contraints d'accepter des conditions toujours
plus
difficiles. C'est le chantage à l'emploi qui permet au
patronat d'imposer ses
conditions.
Le
patronat et ce gouvernement, comme ses
prédécesseurs, ne comprendront qu'une
chose : le rapport de forces. Ou nous serons capables de
résister ou nous
subirons le même sort que les salariés portugais
ou grecs auxquels ont été
imposés des reculs sociaux inouïs : baisse du SMIC
de 22% (et de 33% pour les
jeunes !), privatisations massives et accès payant
à l'hôpital public, plans de
licenciements dans le public et le privé, baisse des
salaires et des retraites
!
Ces
mesures n'ont qu'un effet : elles génèrent la
pauvreté et alimentent la crise
économique (le chômage a explosé
atteignant 25% et même 60% pour les jeunes).
Il faut stopper cette spirale mortifère qui va nous
entraîner, nous aussi, vers
la catastrophe. Allons-nous laisser
cette situation à nos enfants ?
La
richesse créée par notre travail nous est
volée : en 30 ans la part des
salaires dans le revenu national a été
réduite de 10 points soit 170 milliards
d'€ par an ! Cette richesse a été
accaparée par les actionnaires, les grands
patrons et l'économie casino : en 2012, les 40 plus grosses
entreprises cotées
en bourse ont versé au total 40,9 milliards
d’euros de dividendes à leurs
actionnaires, soit
une progression de 5%
! Varin le PDG de Peugeot a triplé son salaire en 2010, Gohn
celui de Renault
émarge à plus de 13 millions par an ! Le plan de
« sauvetage » des banques a
coûté plus
de 1 700 milliards d'euros, soit 13,6 % du PIB
européen.
Ce
sont les travailleurs, les seuls à produire la richesse, qui
payent la note.